La Mairie de Paris organise un stage, dirigé par Kalamandalam P. Vijayan, maître de Kathakali.

Le tarif, calculé en fonction des revenus, est compris entre 24 € et 57,60 € .

116, quai de Jemmapes – 75010 PARIS

M° Jacques Bonsergent ou Gare de l’Est

Le Kathakali est un théâtre épique. Il a inspiré de grands artisans du théâtre tel Ariane Mnouchkine, Peter Brook, Jerzy Grotowski ou encore Eugenio Barba.

L’apprentissage du Kathakali permet de renforcer l’émotion intérieure du personnage de théâtre, grâce à l'utilisation du corps tout entier - expressions du visage, regard, gestes et rythme.

Le Kathakali met en scène des dieux, des démons, des guerriers ou des rois ...

Pareils à Ulysse, Achille, Macbeth ou le roi Lear, ils sont malgré eux, plongés dans des situations extrêmes, entre la vie et la mort.

 Kathakali : Kezako ?

Katha signifie "histoire" et kali "jeu". Cette danse est née au 17è siècle au Kerala, état de l'extrême sud-ouest de l'Inde. Bien que puisant ses origines dans diverses formes de danses locales, le kathakali est tout à fait original et possède ses propres règles. Les personnages interprétés sur scène sont des rois, des dieux, des héros apparaissant dans le Mahabharata, le Ramayana et les grands textes religieux.

Le kathakali n'est dansé que par des hommes, même pour les rôles féminins. Il se démarque des autres danses classiques par la complexité de ses costumes et l'extravagance du maquillage des danseurs. Les couleurs et les costumes utilisés révèlent la personnalité des personnages qui sont classés en sept catégories : le pacca (vert) qui est le héros; le katti (poignard); le chokannatidi (barbe rouge) qui est le démon; le velupputadi (barbe blanche) qui représente le dieu-singe Hanuman; le karupputadi (barbe noire) qui est le chasseur, le kari (noir) qui est la sorcière et le minnukku qui représente les femmes, les brahmanes et les sages.
Les lotions et les poudres utilisées pour le maquillage sont fabriquées à base d'éléments naturels et leur pose peut durer plusieurs heures. Les danseurs se posent une graine d'aubergine sur l'œil afin de le rendre sanglant.

 Les danseurs sont accompagnés sur scène par des musiciens et par un ou deux chanteurs. Les instruments de musique utilisés sont le maddalam (un tambour horizontal), le cenda (un tambour vertical), l'itekka (un petit tambour) et un harmonium.
Le kathakali est une danse très narrative, bien plus que les autres types de danses classiques indiennes. Les émotions et les expressions sont transmises par le danseur grâce à des mouvements des mains, des jambes, des pieds et des yeux très complexes et d'une extrême précision. La maîtrise de cette gestuelle nécessite des années d'apprentissage, une grande mémoire et une très grande souplesse. Autrefois, une représentation de kathakali durait toute la nuit. Les chorégraphies modernes ont raccourci cette durée à deux ou trois heures.

Les plus célèbres danseurs de kathakali sont : Chandu Panikkar; Kunju Kurup, Ramunni Nair, Kalamandalam Krishna Nair, Gopi Nath, Krishan Kutty.

La Galerie Végétale vous accueillera

le jeudi 27 mars dès 18h00

pour inaugurer l’exposition

Du 27 mars au 27 avril 2008, La Galerie Végétale crée l’événement Nature Inquiétante. Un rassemblement historique d’artistes liés aux grandes aventures passées, présentes et à venir de l‘image imprimée. Rare exposition (vente) d’œuvres d’art et d’humour sur le thème du « monde végétal ».

A proximité du Canal Saint Martin, au 29 rue des Vinaigriers, La Galerie Végétale est un lieu atypique où se conjuguent des dynamiques multiples. Le cœur de l’activité y bat de passions vouées à l’art floral, aux plantes bizarres de formes ou de couleurs, à l’artisanat d’art, au design, aux arts graphiques et plastiques. C’est un endroit calme et spacieux qui invite à la flânerie, aux rêveries.

Pour fêter le printemps, La Galerie Végétale confronte des oeuvres d’artistes singuliers sur le thème du « végétal » en vis-à-vis de plantes, de fleurs, de fruits et d’arbres réels. Ce que ces dessins, peintures et sculpture nous révèlent a donné son titre à cette exposition : NATURE INQUIETANTE. Des inquiétudes dont on s’échappe en riant.

On peut voir ou revoir un arbre de Roland Topor dont les branches dessinent le mot « PAPA ». Celui d’Olivier O. Olivier est « proboscidomorphe », éléphantin. Deux cerisiers dessinés par Peellaert, en hommage à la Commune de Paris. Il y a des lettres d’automne écrites par Gébé, tombées aux côtés de feuilles dessinées. Une fleur rabelaisienne de Willem, des tournesols à visages fluorescents d’ Olivia Clavel, un « dépôt de gerbe » de Kiki Picasso, une fleur « Flow » de Loulou, des arbres parisiens de Placid, d’autres bellifontains de Pascal... Des racines anthropomorphes de Blanquet aux cucurbitacées génitrices d’homme d‘Allemane, les fruits de la terre se révèlent matières à fantasmes. Chaque oeuvre est un monde qui nous donne à voir une partie du monde.

Nature Inquiétante met de côté les clivages de genres, de styles, de techniques et de générations. L’humour y côtoie la mélancolie et la provocation la poésie. Des liens historiques ou esthétiques entre ces artistes se tissent en filigrane. Aux plus curieux de les déceler.

Artistes exposés : ROLAND TOPOR, GEBE, WILLEM, GUY PEELLAERT, OLIVIER O. OLIVIER, CHRISTIAN ZEIMERT, MARK BRUSSE, JACK VANARSKY, ROBERTO PLATE, PAVEL SCHMIDT, MICHEL QUAREZ, MEDI HOLTROP, CHANTALPETIT,DANIELLE FAUVEL, LEA LUND, DENIS POUPPEVILLE, ANDRE STAS, PASCAL DOURY, OLIVIA CLAVEL, LULU LARSEN, LOULOU PICASSO, KIKI PICASSO, FREDERIC PAJAK, PASCAL, PLACID, MUZO, MIGUEL EGANA, PYON, CAPTAIN CAVERN, KILLOFFER, BLANQUET, MATTT KONTURE, STAN&VINCE, JOKO, OLIVIER TEXIER, ANNE VAN DER LINDEN, OLIVIER ALLEMANE, QUENTIN FAUCOMPRE, GUILLAUME DEGE, NOEMIE BARSOLLE, SOPHIE BRUNELIERE, CELINE GUICHARD, LOTIE, JOHANNA DI DIO, CECILE KOJIMA, JUSTINE ABITTAN, LUCIE LAROCHE, SUPERCINQ, ELSA BLONDEAUX

Exposition Stéphane Dauthuille
du 28 Mars au 28 Mai 2008

ouverture du mercredi au samedi, de 14h à 19h
et sur rdv au 06 21 05 12 98

Vernissage le Vendredi 28 Mars à partir de 19H

Stéphane DAUTHUILLE, Peintre de l'éros

Article paru dans la revue Art Absolument

« Je suis peintre dessinateur, plutôt que peintre tout court. La ligne, le trait, la composition, les rythmes sont les éléments de base de ma pratique. C'est une tournure d'esprit particulière qui fait sûrement que la trace, la dynamique, les chemins priment sur l'état ; le " je suis ", changeant, sur l'être définitif.
La peinture, véhicule de l'énergie vitale, nourrit le vivant, en utilisant les mises en tension qu'elle peut trouver : tension entre le vide et le plein, le beau et le laid, le léger et le dense, le doux et le féroce, le clair et l'obscur.
Je chasse là où se trouvent les paradoxes. Il y faut dans un même lieu et la chair et le ciel. Et alors ; que font-ils ?
Mon travail récent s'inspire presque toujours des femmes, parce que l'éros est une excellente source d'énergie, parce que l'autre de l'homme est un mystère répété, et parce qu'elles  réunissent la chair et la grâce. Je peux aussi travailler l'exubérance végétale, faite de fertilité et d'élan vers le ciel, et j'aime qu'il y ait des chaises ou des fauteuils, pour rappeler l'ordinaire, dans mes tableaux.
Ce que je fais aujourd'hui est double : il y a des peintures légères, aériennes, transparentes, qui se simplifient, tendent à l'abstraction ; et d'autres qui sont bien plus remplies de personnages, d'un réalisme à naïvetés, compliqué de présences bizarres.
Je cherche à conserver une voie libre, tout en voulant faire un art domestique, destiné à vivre avec. Pour moi, la peinture  se navigue, plus qu'elle ne se maîtrise, je bricole avec art et sans savoir faire, ou le contraire. Je ne suis pas toujours content de moi mais je suis inlassable. Pratiquement, il y a dans ce métier quelque chose qui tient du surf, dans l'importance égale, et de recommencer, et de parfois trouver, le bon fil, la belle course.  »
Stéphane DAUTHUILLE

Né en 1965 à St-Malo, il vit et travaille près de Sens (Yonne).

Découvrir son site : Stéphane DAUTHUILLE